
Il déplore les conditions dans lesquelles se prépare la réforme de la formation des futurs enseignants.
Il proteste contre un calendrier qui oblige l’Université, dans une précipitation trop grande, à la mise en ½uvre d’une réforme des concours dont le contenu inquiète l’ensemble de la communauté universitaire.
Il s’oppose à toute « réforme » ayant pour effet de réduire dans les concours la part des savoirs disciplinaires qui ne fera qu’abaisser le niveau de formation scientifique des futurs enseignants.
Il s’inquiète des effets de sélection sociale induits par un allongement des études nécessaires à l’inscription aux concours sans mesures d’accompagnement financier pour les étudiants concernés.
Il s’élève contre toute tentative de faire jouer les universitaires, les filières, voire les établissements, les uns contre les autres dans la course à la reconnaissance ministérielle, et il met en garde les autorités universitaires contre les effets mortifères de cette concurrence.

Il demande que soit respecté le caractère national de tous les concours de recrutement pour l’enseignement secondaire, assorti d’un lien explicite entre la réussite aux concours et l’accès, après un stage de titularisation, à un poste et un statut de fonctionnaire d’Etat.
Il demande que les pourparlers se poursuivent immédiatement avec toutes les universités et les grandes écoles de l’académie de Lyon, grâce à l’organisation d’assemblées communes, pour arriver à une position commune sur ces questions.
Il demande un report d’un an du délai de remise des maquettes de mastérisation, pour mettre en place un véritable projet de formation et de recrutement.
Motion adoptée par 13 voix pour - et 9 abstentions.
5 décembre 2008
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