Réforme de la formation des enseignants
LA SAGESSE COMMANDE UN MORATOIRE D’UN AN

- Ce projet pourrait aboutir à une mise en cause du caractère national des concours.
- Il réduirait de façon importante la durée de la formation professionnelle des maîtres, mettant ainsi en péril l’efficacité de l’école.
- Il assècherait le vivier des futurs enseignants, ce qui pourrait conduire à la constitution, en parallèle, d’une catégorie d’enseignants précarisés, recrutés hors concours.
- Il rendrait encore plus difficile l’accès des jeunes des milieux populaires au métier d’enseignant.
- Il provoquerait une grave détérioration de la formation continue.

C’est pourquoi ils demandent un moratoire d’une année pour rendre possible la concertation et la réflexion indispensables à la conception des changements utiles à l’amélioration de la formation des maîtres. Celle-ci devrait reposer sur les principes suivants :
- Un cadre national définit les concours, la nature des épreuves, le contenu et les modalités des formations préparatoires et de la formation professionnelle.
- La formation professionnelle se déroule en alternance sur une durée de deux ans.
- Cette formation Bac + 5 donne lieu à la délivrance d’un master professionnel « enseignement ».
- Les enseignants en formation initiale bénéficient d’un statut de fonctionnaire-stagiaire.

Ils décident de se joindre à l’initiative des personnels de l’IUFM de Midi-Pyrénées pour l’organisation d’Assises Nationales de la formation des maîtres à Toulouse au début du mois de juillet.
Motion adoptée à l’unanimité le 23 juin 2008
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